jeudi 15 novembre 2012

Sfocato Fuzzy Flou....

Harmonieux
Onctueux
Doux
Ce copinage de mots vocaux
sfocato  fuzzy  flou








































Allons zieutons Acolytes de l'imagerie !

Scène Un

Le regard des objets
s'offre version brumeuse.
Je les zoome en mode
métonymique.
Action !
Ils transgressent
la célèbre
" form follows function "



Ici, la  Muse-de-Bruine
s'acoquine rebelle
à la rétine déjà conquise
pour envahir
par buées de nébulosités d'embruns
" toute " la chose panoramique.

Les commodités du quotidien
ne sont plus
à prendre par main docile,
mais à retenir
comme je le v'oeille .
Adieu café, faïence, goutte d'huile !






Sfocato Fuzzy Flou

Scène two






















Même L'Être du verbe
s'est-fait-chair
se présente ainsi à mon souvenir qui
ne liquide rien de son visage.

L'apercevoir au temps
de l'imaginaire.
Menton, belles dents,
pommettes à la coupe vent.

Y voir en différé son
sourire cinéma-muet.

Vite, vite
une perceptible feuille d'automne
se métaphore en aorte,
glisse
lisse
pour se déposer
auprès de
son coeur jazzé,
fuzzy flou for me.


Sfocato Fuzzy Flou


Scène Toi




















Imprimée
Glaçée
Conservée
Quel endroit d'envers
pour me souvenir de Toi ?

Grand-mère
c'est flou !
J'essaie de te voir.
Approche !
Fais l'effort !
Ce sont
pour les vapeurs
ou pour dégager
les effluves de ta grâce
que tu clignes encore
de l'éventail
fuzzy Mamie ?

Tu as virevolté
les cent valses.
Tu as mitonné mille plats.
Tu t'es fait tassée
côté casserole.
Combien de fois t'as
failli t'y brûler
à ces braises du foyer ?

Seule Toi
avait le doigt de fer !
Ah ! Bella.
Dolce  memoria.
sfocata Nonna.

Sfo... fuzzy flou


Scène à la Quatre










Oh ! si condensa....
Fuzzy flou romantique.
Mélancolique réclame du " Dehors novembre ".
Support de la sueur d'un Monde.
Esprit humide, transpirant.
Intérieur larmoyant.
Ça carbure à lacrymogène 
larme de la peine !

Voir à travers l'écume de verre,
le " suaire " abstrait de mes voisins chagrins.
Pharos faro phare, ma lunette devine
l'écho des tempêtes de cet extrême Moyen'Orient
du XXI ième..













Voir ces lignes horizontales
du rideau souple vénitien ; 
suggérer une partition musicale.
Point de croches,
les blanches veulent bien.
Sans clef , le Sol a déserté.
Le son, évaporé . Ploc !
Un mètre de plus et
nous serions noyés à Venise.

Atchoum !

Cette vue sfocato fuzzy flou
est à l'orée d'un rhume.
D'une prise en grippe contre ce temps
où contre le mien qui s'étend
puis consent, reprend...
Va-t-en !  Va-t-en !

La scène à la Quatre se ferme.
Cela était flou, mais C'était.

Oh !





J'en vois une Cinquième 

Où le trio Fou de
sfocato fuzzy flou
rejoint l'eau de là.





















Ploc !


jeudi 27 septembre 2012

Automne en vitrine


L'inspiration virevolte
au neutre,
c'est l'automne en vitrine.

L'oeil éveillé se maintient
nonne-stop,  prêt à déclencher.

Pendant ce temps...
Mes mots marinent dans une marmite de vers-fourbus.

 Alors je reviendrai avant
" la-ville-au-blanc ".

Paroles ! слова ! słowa !

(.. pensez donc à une certaine rengaine de Dalida  )


lundi 6 août 2012

Au clair bleu de La Lune....

Elle mérite une Majuscule Présentation

La voici

Version  " Blue Moon "






lundi 16 juillet 2012

L'oeil américain ou L'oeil le mien

Regarde encore et dis vague...






Voici juin, juillet et outre.
Voici l'eau de là. L'eau d'ici.
L'oeil se mouille.
La pupille roucoule.
Teintes trempées
je lis, je vois les teintes du
lavis  devant soi...

























Bel organe que celui du dessous des sourcils.
Beau bouleau qui cligne et voit incognito.
Son regard déboulonne le bavard d'un tel prosaïsme
qui palabre bis bis bis que l'arbre cache la forêt. Hé !
va-t'en plus loin Malin....




















L'oeil américain ou
l'oeil le mien
regarde
l'oeil-de-boeuf.
Rétine réfléchissante
fixée vers son voisin, vers
la fusée fuselée cracheuse d'un feu innocent.
Vers un azur de beau temps
puis toujours l'espoir d'apercevoir les pas-z'en-vain du Vert Galant ,
houuuuuuu ! Est-ce qu'Il s'en vient ?????




















Regard éclairé d'un rayon passagé.
L'enfant laisse l'ouvrage.
Elle observe ce
qui se meut à la clarté.
Rien ne sert de l'interroger. C'est à l'oeil
le mien, le vôtre, de découvrir le monde
qu'elle saisit. Qu'elle décolore. Qu'elle reteint,
remanie, pour en tisser un nouveau sien.


                                           Il y a les regards ménagers d'hallucinantes secondes.



Les regards successifs d'impressions de furtives jocondes,
style vingt-et-unième et nullles de vinci .



Des regards qui déroulent moult objets giratoires, griffés fabuleux.
Puis des surplus issus de carrousels comblés de scènes fictives,
actives,  hé hop ! Que l'illusion les poursuivent !


Abondent ici
les Voir de l'oeil américain, du mien, du vôtre.
Généreux, ils sont légions. Débusquez les détours,
courez conjuguer le verbe voir au temps du-plus-
que-réel. C'est une invitation au loisir de l'esprit !

Ici. Fantaisie solaire, magicien de l'ombre,
fais apparaître celui qui se doit d'Hêtre !




















Là. Cette gracieuse végétale,
pétales épanouis au coeur gracié
de cinq graciles silhouettes, sollicite
un saute-à-l'oeil.
Allez ! Allez remuez
la neurone facile !
Vous l'entendrez et la verrez vous dire à l'oeil  !



Ici . Tu me regardes prête à partir alors attache mes lacets !




















Ah !!!. Ne t'approches pas trop !
Surprends-moi de me découvrir Toute Autre !



Hé ! Hé ! Illusion réussie. Un coquin nuage
s'amuse à la marionnette...Minie est-elle de la partie ?




















Ceux du dessous se croyaient seuls et pourtant, l'oeil américain
ou le mien se juxtaposait aux siens, au leurre, hein !
À une façon de voir le voir où tout se joue de plein
plan.
C'était, ceci , cela , la lecture du moment.
Fusion de paragraphes.
Panorama d'oeil de mouche.
Hum ! Pendant ce temps où rien ne remue,
j'entends Auguste et Louis agiter la bobine
et un certain-dali frétiller
de poussiéreux pinceaux.
J'oeille à tout vent
et que Larousse se fume la dernière page !






































Après avoir marché, foulé, piétiné les dalles, le plancher, le trottoir, la terre et les airs,
l'oeil américain, le mien n'ont surtout plus désiré terminer en trompe....

Nous avons fureté par ici. Humé le printemps de la vie en rose.


Puis dès la sensation de la lourde paupière, l'américain et le mien ont croisé la géographie d'une esthétique inusitée.  Peru

                                                     

 
                                                           

lundi 11 juin 2012

鯉 鯉 鯉


Pas de canard,
mais full avatars
pour des y'eux
qui débordent
de la lunette.

( Alors" Invitation "
si vous le désirez,
a laisser vos yeux
quotidiens dans l'encrier.)











C'est pas toujours
en regardant
droit devant vous
qu'il sera offert
de vous cogner
au laser...

L'escamoteur !

Ce lumineux.
Permutant du pigment.
Créateur d'occasions.
Dérégleur en règle.



Ici y'a des carpes 鯉  koïs
en plein délire
de métamorphose,

Elles jouent aux petits avions.
Aux Airbus miniatures.

Elles trimbalent
leur corps couleurs,
l'oeil attentif, rotateur. 















Vous ne vous
mouillerez pas la vue.
Même pas goutte que goutte.

Regardez vers les hauteurs !

Oubliez ce que vous
penserez apercevoir.

Le tais commun sera subjugué.

Hé oui !
Ces Oannès-sirènes
ont décidé
de planer entre les branches.

Raison ?

Une Indicible Altérée
de surcroît inspirée a eu
la bonne idée de l'impossible
virage à 180 degrés.

Oui.
Comme ça.













Imaginez la scène. Ça fait
quelques minutes que le ciel
est tombé sur terre et cette
Ronde se la coule lousse
bien en haut à l'horizontal.


À ce moment de
tourbillon épique  où
Einstein ne saurait dire ;
l'azur devient
plancher où
l'on peut taper
du...talon, mon violon !

Elles.
Ces 3 Grâces
du dessous,
planent.
Leurs ailerons
devenues z'ailes
rythment des
courts coups vites,
de longs coups lents.

Les  鯉 rigolent la bouche
ouverte, barbillons en liberté.
Mangent pacotilles de chlorophylle.
Avalent avec soif,
mouches en perdition.
























Ici n'est pas un concours Canon.
C'est un virage 
paysage profond,  
alors folâtrons ! 

Réflection d'abysses en abîmes.
Miroir instable où deviner
c'est voir Présent !
New démesure de ses vertébrés volants.

La brise fait des 
ronds dans l'air.

L'envers. 
Revers.
L'air au vert.
L'extraordinaire
mute ciel et eau 
de l'étang.

Viens t'asseoir déjeuner 
dans les nuages,
attends pour voir 
une carpe épanouie,
reposer sa queue
sur 2 branches à venir.




















Ici, le soleil se mouille
sur ces dos écaillés.
Son éclat fait bengalle
à la rétine.
Hiiiii transparence,
ça cligne !





Les koïs  musculent dans
une air de promiscuité
sans séquence,
de craintes,
d'appâts,
de démons coups de pieds.

















Elles se suivent
se cherchent,
muettes,
carpe diem...


Les oiseaux leur ont laissé
tout l'air, l'espace, les vers.


Puis après d'insolites pérégrinations.
Une vasque aux
parfums d'Ophélie,
lance un appel aquatique
aux koïs en transit.






































Que s'est-il passé depuis le début de ce texte   鯉   鯉  鯉


lundi 30 avril 2012

Ports d'âmes

Esto es nuestra casa 
esto es mi alma

Longue histoire...
"Long Island "







Port d'âmes.
Intérieur un instant paisible. 
C'est ici avec grand cri, 
court circuit,
qu'arrivées à terme,
ces âmes-habillées de peau frissonnante
émergent
d'une traversée.

Mains vacantes.
Mémoires latentes.
Naissances.

Toutes venues d'une mère 
déesse désirante. 
L'âme sort,
l'âme entre. 
Alma mater la tient, 
la sent, 
la presse, 
la laisse.
Elle revient. 



Le lieu de tant de vies. 
De planches, de clous,de 
pierres, de  " broues " ,
s'est construit l'intime pays 
d'un bâtiment et sa fratrie.

La façade fait 
photo de famille.
Balcons, corniches. 
Grand-mère était
botaniste. Grand-père
défaitiste.





Chacun le-dit-le-sait 
en son for intérieur. 
Tous sont incrustés
à la charpente de ce
port d'âmes.

La mère a voulu.
Le perdu-père a su.
Ingénieux les enfants 
ont défait, 
refait ce port.
Et ça plaît !




































Escales permanentes.
Une vie, ses fruits, sa
récolte...

Histoires de 
jours-rosés-de-gris. 
De fous rires encadrés.
D'espoirs chantonnés.
De carpettes souillées,
usées par semelles-réalité.

Depuis des aubes la lumière
est entrée dans cette pièce voulue secrète. 

Générations de luxures
demi-teintées,
de jouissances en liberté.

Puis le temps s'est compté, 
pas à pas, soucis-
minutes de gravités.

Après des heures, 
des soupirs, gravir l'escalier !
Après des heures, des
soupirs enfin chapeau du jour et bagages déposés !













Absence habitée.
Entrée doublée.
Des âmes inspirent
expirent, soupirent.
Clefs en tête, clefs
en poche. Éthylique
retour,fais pas l'erreur
chez toi n'est pas au centre !

Planchers, lambris, ouvertures. 
Tous en quintette, 
s'agitent au gong 
de portes fermées par 
humeurs musclées.





Âmes en haleine.
Depuis que soleil, 
et vents 
s'invitent sans surprise
pour éclairer
des joies tricotées.
Pour bousculer
petits et gros martyrs. 
Certains jours, oh ! 
qu'ils ont maille à partir !






















Archétypes
Onirismes.

Venue la nuit, 
le port d'âmes métaphorise
vers " infinity ".

Lit,
tapis,
penderie 
en trois petits 
tours de magie
Hop là ! Délire garanti.

Morphée machine-à-rêver, 
carburée à l'apesanteur 
suggère béances,
dégringolades, euphories.
Dérives. 

























Port en flammes
pour âmes médusées . 
Drame-à-l'âme lorsque 
Vulcain crépite à 
coups de brûlures
l'avoir de l'Être 
dans l'intense bûcher.





Jeunes vieilles,
nouvelles anciennes,
des âmes vont et viennent.

Des histoires. 
À perpétuité des histoires.

Fouille, fouille j'en vois
d'autres répandues, 
elles insistent,
veulent être revues.

Fait-on la 
récupération d'âmes 
en ces ports ?

Si ! Avant 
la chute décisive,
moult esprits 
de superbes incarnés ;
pensent
créent 
s'agitent.
Laissent derrière eux,
légion de genèses
fignolées.





On peut en échapper 
de ces âmes,
de ces vies.  
Point toute les empêcher.














Des yeux vitrés aux fenêtres.
Un vitrail, une entrée,
un jardin pour humer,
pour lever la voile à 
ces vieilles âmes emmurées. 

Ouvre cette guillotine !
Je dois voler, 
je dois sortir,  rejoindre 
le bourgeon, le merle.
Y'a t-il encore des colibris ?                                                                                                  













Ceci est notre maison
Ceci est mon âme.















Esto es nuestra casa
Esto es mi alma.

Âme ! 
Mon port d'âmes, 
me vois-tu revenir ?




































Viens ! 
Tourne à droite ici.
Pas besoin de dégainer
ton nom.
Depuis le temps on a repeint. 
Depuis on ...