jeudi 26 janvier 2012

Voici puis Vint ici...

Message.
Mésange.


Envers - " S " . Un
être croisé
au virevoltage d'un heureux
hasard.
Il existe des gens qui
surgissent lors d'un circuit
impromptu !
Leur bienveillance dotée
d'Ailes Protectrices,
nous transportent SOUS
leur conscience si fignolée.
Aucune trace de fiel,
Tout est miel...





Voici. Vint ici, vers Minie
une plage,
une feuille dotée de lignes,
de figures, de styles.
Je la glisse dans un gros
nuage équipé pour
la traversése .Je
pose un timbre. Cela lui
est destiné. J'espère que le
vent saura, sifflera, saura.
Ecco !





mardi 24 janvier 2012

L'Oeil dégelé...


Plurielles beautés de la
saison. Au soleil toutes
et tous ! Pour quelques
instants j'oublie l'état du
monde qui tique les
pensées. Caméra ! Caméra !
Dis-moi si tu me vois ?





Superposées, opposées,
éloignées. À la chaleur
jusqu'au presque gel, mon
oeil voisine les branches
dénudées, titillées par les-
petites -vertes-conservées-à
l'intérieur...




Fenêtre givrée. Faut s'en
approcher. Parvenir à
reconnaître quoi que cela
soit dans ces nervures glacées.
Matière d'hiver, transparente
et opaque, transforme à loisir,
l'horizon extérieur.



Ainsi étendu à largeur et
longueur de surface,
le gel-gelé du givre-givré
m'éloigne d'une
quelconque inspiration
contemporaine.
L'oeuvre-à-la-glace devient un vase
fêlé pour disposer en bouquet
les branches de l'érable argenté.



Maquillés par la technique
bois et gel s'éclatent, la
matière sibérienne résiste et
pétille face à l'érable qui
joue au jeu du-
paraître-consumé.



Je ferme et ouvre de
nouveau mon oeil, ouf ! Le
feu s'est éteint, le jour se
poursuit et disperse les
braises de l'imaginaire.



L'oeil s'est réconforté...

lundi 23 janvier 2012

La différence, double du même...









































Visage, Eugénie de Montijo
1826-1920


L'essence de ce visage, de
cette photographie, disons
tel Roland Barthes " le grain
de..." s'applique à la
différence, au double du
même. L'Envers, l'Endroit
n'auront aucun lien avec une
création d'Albert Camus. Les
rappels littéraires cessent ici.

La position l'Endroit, l'Envers
suggère
la forme calligraphique de la
lettre " S ".

La voluptueuse.

Sensuelle dans les deux
sens.

" S " comme sillon.

La courbe de la lettre
rebondit de haut en bas
à l'instar de l'élégance
du modèle.






















Sourcils, paupières
supérieures rehaussent
la stabilité des yeux, de l'oeil,
du regardé...
L'oeil est loquace ! Ils sont " un ",
ils sont " deux ", ils sont
" quatre " !
Ensemble ils traduisent sans
interrogation l'intériorité de
cet Être. Le regard accentue
les anses, les courbes situées
dans le déplacement inférieur
et supérieur du " S "
imaginaire.

La pointe du long nez fin
rejoint avec harmonie
l'évidence du menton arrondi.
Nez et menton viennent clore
le trait du " S " du visage
même, du dessus, à celui
du dessous.






















Le long cou perlé se
juxtapose à son semblable
de position différente comme
pour sceller, pour renforcer
ce lieu de la rencontre, là,
au centre, où le double se
renverse. Même la vision
furtive du tissus diaphane
protège ce passage d'une
possible brutalité.

Les cous empoignent le
tracé délicat, fatal où tout se
décide, où la plus longue
partie serpentine du " S " doit
retenir son souffle, lieu vital
de l'anatomie, port d'attache
du corps et de l'esprit. Cette
rencontre peut s'accrocher
aux rangs de perles afin de
maintenir et continuer sans
fêler ; la remontée ou la
descente de l'Endroit à la
route de l'Envers. À la
différence du même.





















Tignasse retenue, cheveux
dressés. Le visage se tient à
la lettre...

Dans cette phrase il y
a une dédicace.

Envier janvier...


Aucun désir de convaincre
de cet état d'être que celui
d'envier janvier...
D'être tempête. D'être
désert frigorifié.
D'être bourrasque cinglante,
vents malins qui propulsent 
vers l'avant. Poudrerie
larmoyante, aveuglante,
sans pitié pour l'arbre, le
marcheur, le chien laissé...



Mais Envier pour ressentir le
Désir et Plaisir solitaire
d'apprécier ce " premier " de
l'année. Air bien frappé, sec,
humide, opaque, transparent.
Les textures du
sol sont des graffiti, des
calepins de dessins au cent
coups de fusain. À certains
endroits mieux vaut glisser
sur des lames. Boire l'air cul
sec ! Rougir-des-joues.
Vérifier si l'équilibre nous
sied toujours. Cette terre
comprimée, enduite de blanc
solide, de glace noire, a
même un son, une acoustique,
une résonance !
Lors de chute extrême du
Celsius, le-pas-lourd-de-la-
botte fait gémir ce gros grain
blanc !



Envier janvier ce n'est pas
une recette. C'est s'accorder
au temps-du-calendrier.
Cesser de tirer la langue,
la patte, à cette période du
respirer autrement. Ouvrir
l'oeil pour revoir le Tout
saupoudré, blanchi, figé-
gelé, caché, jusqu'à se
présenter souillé d'un blanc
mal coloré. Capter pour le souvenir.
Ne pas perdre ou oublier que
l'hiver c'est la paire de skis,
de patins, de mitaines, de bottes....
Lorsque mes patins sont
accrochés, je roule à pieds.
Pas de pneus et mille
malheurs de motorisés pour
me faire damner ce climat
saisonnier.





La neige comme miroir.
Active, elle s'accroche aux
moult tonalités de lumières.
Elle s'accorde avec tout ce
qui bouge, existe autour
d'elle pour devenir écran.
À l'ombre. Au jour.
Entre chien
et loup. Au clair de lune.
À l'aube d'une autre...

Ses flocons unis sont un
tableau blanc et bienvenue
aux juxtapositions ! Même
acrobate, elle s'improvise
glaçon. Présenté suspendu
au singulier comme au
pluriel, c'est à soi de voir où
il s'installe lorsqu'il se fixe au
temps que l'air et le soleil lui
auront figé-vie.



Parfois des ciels si beaux,
si bleus intenses, orangés
ou rosés, vus derrière un
rideau !

























Pour un " colibri " qui se
souvient des nervures d'un
géranium. De l'intérieur, un
soleil de janvier sait
entretenir la chlorophylle qui
prospère.



Si mes pieds sont encore
gelés, bof ! J'envie janvier
la lunette au bout du nez...