lundi 11 juin 2012

鯉 鯉 鯉


Pas de canard,
mais full avatars
pour des y'eux
qui débordent
de la lunette.

( Alors" Invitation "
si vous le désirez,
a laisser vos yeux
quotidiens dans l'encrier.)











C'est pas toujours
en regardant
droit devant vous
qu'il sera offert
de vous cogner
au laser...

L'escamoteur !

Ce lumineux.
Permutant du pigment.
Créateur d'occasions.
Dérégleur en règle.



Ici y'a des carpes 鯉  koïs
en plein délire
de métamorphose,

Elles jouent aux petits avions.
Aux Airbus miniatures.

Elles trimbalent
leur corps couleurs,
l'oeil attentif, rotateur. 















Vous ne vous
mouillerez pas la vue.
Même pas goutte que goutte.

Regardez vers les hauteurs !

Oubliez ce que vous
penserez apercevoir.

Le tais commun sera subjugué.

Hé oui !
Ces Oannès-sirènes
ont décidé
de planer entre les branches.

Raison ?

Une Indicible Altérée
de surcroît inspirée a eu
la bonne idée de l'impossible
virage à 180 degrés.

Oui.
Comme ça.













Imaginez la scène. Ça fait
quelques minutes que le ciel
est tombé sur terre et cette
Ronde se la coule lousse
bien en haut à l'horizontal.


À ce moment de
tourbillon épique  où
Einstein ne saurait dire ;
l'azur devient
plancher où
l'on peut taper
du...talon, mon violon !

Elles.
Ces 3 Grâces
du dessous,
planent.
Leurs ailerons
devenues z'ailes
rythment des
courts coups vites,
de longs coups lents.

Les  鯉 rigolent la bouche
ouverte, barbillons en liberté.
Mangent pacotilles de chlorophylle.
Avalent avec soif,
mouches en perdition.
























Ici n'est pas un concours Canon.
C'est un virage 
paysage profond,  
alors folâtrons ! 

Réflection d'abysses en abîmes.
Miroir instable où deviner
c'est voir Présent !
New démesure de ses vertébrés volants.

La brise fait des 
ronds dans l'air.

L'envers. 
Revers.
L'air au vert.
L'extraordinaire
mute ciel et eau 
de l'étang.

Viens t'asseoir déjeuner 
dans les nuages,
attends pour voir 
une carpe épanouie,
reposer sa queue
sur 2 branches à venir.




















Ici, le soleil se mouille
sur ces dos écaillés.
Son éclat fait bengalle
à la rétine.
Hiiiii transparence,
ça cligne !





Les koïs  musculent dans
une air de promiscuité
sans séquence,
de craintes,
d'appâts,
de démons coups de pieds.

















Elles se suivent
se cherchent,
muettes,
carpe diem...


Les oiseaux leur ont laissé
tout l'air, l'espace, les vers.


Puis après d'insolites pérégrinations.
Une vasque aux
parfums d'Ophélie,
lance un appel aquatique
aux koïs en transit.






































Que s'est-il passé depuis le début de ce texte   鯉   鯉  鯉