lundi 31 juillet 2023

Où là es-tu Ana - Mais là - Ici vois !


                                                                          Ana                                                                                                                                                                    

Il y a quelques mois j'ai descendu en mode de l'ange cet escalier d'octobre sans froisser l'une ou l'autre de ces 
feuilles rougies; est-ce un mystère du sol, aucune n'a bougé.

Je te cherche depuis plus de cinq années de lunes et de nuages moqueurs
Tu passais ici pour te rendre aux mots 
Mais où là es-tu Ana ? 

Qu'as-tu observé depuis ce si-lent si-lence ?
Sur quel auguste octave tu serines ce mutisme ? 
M'enfin...

J'avance avec espoir de te revoir, je marche moteur-lenteur, je fixe mes pas, je les compte !

Mon ouïe aux aguets joue le microphone zélé pour atteindre le grain de ta voix.

Oui, oui depuis que tu es partie j'ai la cervelle qui marine dans le cramoisie.
Je suis à ma septième visite, chaque fois sans mot, à chacune de mes tentatives j'essaie de réinventer le oh! de surprise, mais l'écarlate intense bourdonne en moi. 

Je constate qu'encore tu évites. Puis surgis cette soudaine crainte que tu te délites... Pourquoi nous talonner avec tes faux pas Ana 
Bah ! Tu dois sûrement rouler ailleurs sur un clavier de couleur.

Altrove vedi 

Altrove immagini 

Altrove tu me segui 


                                                                               

Là ici, écoute j'y suis

Ici à la surface 

Je me suis allongée de tous mes mots dans l'abandon du reflet de ces mêmes feuilles d'octobre.    Ici étendue sur cette ondulation vibrante.
 
Tout semble que je puisse allègrement me mouvoir en gouttes, au fil  de l'eau, au fil de moi, munie d'un désir de farniente si peu agité dans cette transparence.


 Je sais maintenant qu'il existe des saisons de l'émotion qui nous introduisent sur des routes intérieures d'une géographie méconnue. On explore. Dans ce lieu, la conversation est unique entre l'écho et son double. Le dialogue est tout autre. Les pensées se profilent en prédominantes actrices. Elles se métamorphosent en forme d'embarcations invitantes deviennent parfois des Miss Galères   qui naviguent vaille que vaille, clopinant à l'intérieur du forum de la conscience dans ces eaux-là  nommées son for intérieur.


 Ana en 'août

mardi 23 janvier 2018

Simply because it's that !












C'est Impératif !
ton mouvement sue,
s'essouffle
se confondra au neutre,
se closera !


Because ?
Oh ! Because it's that
Nothing else
Don't ask for


Que puis-je ?

Voilà,
Tempus au Fugit bien adhéré te reluquent.
C'est " la consigne "
Tu te souviens de L'allumeur de réverbères ,
flammèche ?

De quel Droit ?
De quel Doigt ?

Celui de la pause infinie.
Vois,
ça se découpe,
ça se morcèle,
se délite,
faut 
transformer.

Tu connais la touche sortie du clavier ?
le grand index prépare ta sortie
It will sink

Don't forget Times fly pour toi aussi l'Être-à-l'Âme !




Pétarade de neurones,
la conscience carbure
du  OFF - Oh - ON

premier Réveil,
le deuxième ,
le troisième, 
l'éveillé réveil.

Now you can ask you why despite le " Because "

You're allowed because, because et encore because

Still

Ça ira !












mercredi 20 janvier 2016

Après ta dernière horizontale !

Tel Tu Fus.

C'est ainsi maintenant.

Le présent de Ton Être
se conjugue à des pans
d'albums souvenirs
puis s'ajoute à l'ADN fictif
de ma mémoire.

En solo,
une interrogation pour toi
Où es tu ?

En compagnie,
je t'ai souvent échappée.
Fallait savoir te suivre,
fallait savoir te traduire.
Pour ces exercices passés
je serai mal notée,
imparfaite
j'ai négligé l'attrait.

Pourtant je savais qu'il
y avait longtemps
que tu logeais
à une adresse
chiffrée de regrets.


























Je me souviendrai de toi enjamber le dernier quai.

Vie bigarrée,
destin hoqueté,
esprit singulier,
tête tourmaline,
communication tourmentée,
compréhension turbulente,
consciente à profusion,
locution énergique.
À cet instant ton coeur a-t-il eu le choix de l'abandon ?

Que nous laisses-tu dans ta valise intentionnellement percée
afin que l'on atteigne l'impératif du  Devinez ?

























J'ai vu chez toi
des chandelles de
parafine hallucinée,
allumées, pour éclairer L'ailleurs.

Je t'ai vu chercher
des lumières conseillères
issues de ton imaginaire
pour camper 
l'essentiel-à-ta-manière.

J'ai vu tes créations,
ourlées aux fils
de ton inspiration.

J'ai entendu tes impressions,
tes mots soulignés
alignés en phrases,
choisies avec soin
dont le tout-paqueté 
avait ce sens ;
"c'est- pour-le-bien ".

Aux longues heures de tes années.
Aux empreintes de tes pas déposés
dans cette vie incarnée,
on longing de Toi,
je me souviendrai qu'à l'adverbe
" toujours "
tu auras ajouté 
La Curiosité  
Le Vouloir
Le Comprendre
Le Faire.















Même si un cumulatif d'ombres si délitées
se sont drapées en toi
avant de te rendre au pays-de-l'Agonie,
surtout ne crois pas que depuis que tu es
si haut-perchée, je n'aurai rien retrouvé de
ce que tu as échappé de ton sac-à-vie troué .

J'ai vite récupéré des pages que tu avais colorées.
Des feuillets à l'écho de ta voix.
Des bouts de papiers
où ta calligraphie guide
dans un temps infinitif
ce que je pourrai relire.

Les adjectifs de Grande et Petite 
qui nous auront réunies
à l'intérieur de moult décors,
sont tatoués pour des décennies.

Je te deuille.


























Je repense
à tes derniers regards
entre nos yeux clairs foncés.

Je te revois
avec ce mal
au centre du corps;
celui de la naissance,
celui de la mort,
celui qui te scotche
à l'horizontal dans ce sas terminal.

Je me souviens
qu'à ton bracelet
il était 23 heures,
+ en prime non désirée,
encore des nocturnes d'épouvantes.
Celles ponctuées
de gargouilles grimaçantes,
fixées dans l'obscurité.

Ton ultime temps avant minuit
a dépouillé ton esprit.
Il aura envahi le nôtre, démuni.
Il a restreint ta charpente.

Je sais, ce n'est pas toi
qui a eu l'idée d'acheter
ce billet d'aller sans retour.










Ma Grande Soeur

Au présent imaginé
de ton installation céleste
sur un nuage rosé, ouaté, allongé….

















Oriente un oeil ici-bas, à l'envers de la raison ce reflet andalou est pour toi.









lundi 22 juin 2015

Hé vous là-bas !

Oui, Oui, VOUS !

C'est une invitation à ceux qui visitent.
À votre tour de commenter.
Je place la photo.
Je n'écris pas un mot.
Ce dernier viendra de vous depuis la photo choisie.
Allez, allez….faites ventiler l'imaginaire
au diable l'ordinaire.
On lira et verra qui désire jouer !

Photo 1.


   …………….

 Photo 2.






































…………….

Photo 3.


























…………………….

Photo 4.


























……………………………..

Photo 5






































…………………….

Puis la dernière photo 6






































……………………

Je vous attends.















Ana.







mardi 5 mai 2015

Mijoter

5 mai 2015

Je mijote.
Aucune décision,
mais une évidence d'absence prolongée.


mercredi 5 novembre 2014

Branche à l'autre

Où est Ana ?
Somewhere
entre les branches !

5 novembre


























Un mois plus tard toujours en tranches entre les branches….





























Depuis la nouvelle saison
où est Ana ?
Débranchée je crois.


lundi 28 juillet 2014

voir-venir-venise



Pagayer vers la République.
Vogue sans gondoler vers
la Sérénissime de
l'architecture volubile,
cet expressif minéral italien.

Alla-Rame




















Encore un autre chapitre
où coquillage au tympan,
j'entends seriner
d'antiques Sirènes. 













Prends garde !

Démasque-toi
si tu désires la singularité.
Le Carnaval
se nomme ici-là,
tourisme à volonté.

Voir-venir-venise et s'y noyer !
En amont.
En aval.
Des esprits-bien-trempés
l'avait vue venir
la Lagune meurtrière, assoiffée.

Même si à l'origine c'était
" Voir Venise et Morire ".
Qu'importe !  Ici on marche sur les eaux ;
le pied marin ne se chausse pas à tout hasard...















De l'oeil à l'ouïe
entendre venir la prochaine vague.
Te saouler l'oreille et lunettes
par récits de ces
dynasties de brocarts-soieries.
Toujours " vantousées " à
leur pallazio d'éternité !

Ces 2 contemporains venus de si loin
telles deux barques en état de pause,
se sont accostées puis coast to cause.


Ni agités, ni ballottés,
ils résistent à tanguer.
Voir-venir-venise.

Ne dis rien, le salin érode les mots.
Ici les murs,
les vagues.
les îles ont seuls
droit de citer.

Visions.
Clichés.
For ever, inachevés.

Fini de palabrer !
Viens Voir Venir.
Ouvre l'oeil et conjugue les curiosités
qu'un séjour entre les eaux usées de tant d'écrits ,
additionné à d'innombrables détours z'é soupirs 
( sur les centaines de ponts piétinés),
ont AVEC " histoire de l'art " 
printés mon regard.












































Saluto bel gatto nero ! Ciao 



mardi 22 avril 2014

Derrière ta peau ces points de suspension.

Qu'est ce que je ne vois pas ?
Pourquoi tu ne dis pas ?
Je veux savoir !


















Si près comme
une promiscuité magnétisée.

L'oeil pourfendeur guette
ces" inconnus "
urbains.

Ça circule
ces singuliers
côté gauche,
tenue masculin.
Ça gesticule
toutes à droite,
coloré, écran féminin.

Seule.
Avec d'autres,
toujours une peau et son être.

Derrière un courant azur pollué,
leurs blues à l'affiche, étalés.






































Anonymes multiples,
sans mot dire
délitent les pavés talons usés.
Matière grise sur fond vert
à quoi penses-tu tête baissée
à lorgner ainsi cette poussière ?





Derrière ton image.
Derrière ce nez,
ces yeux sourcillés,
ta joue émaciée,
ces lèvres !
C'est la vastitude
cet énorme champ d'intrigues.







































" Tu es agitée "
ton flux intérieur
est en haute marée.

C'est qui, sait quoi ?
Un être, une chose
une blessure,
c'est l'absence
qui te ride cette paupière ?

Tu fixes
puis te retournes.
Mais encore
c'est quoi le continent qui s'engloutit derrière ton front ?

Qu'est ce qu'il y a séant au séant de cet épiderme ?
Un écran câblé de scénarios
Tes mots
Tes fantasmes
Trop d'émotions et ça traîne,
c'est cela ?



En voici d'autres faciès épinglés au mur-musée.

Des vies étiquetées de plusieurs années.
Des vies-de-jersey étendues,
issues d'un tissus quotidien
souvent rapiécé de courts instants,
rarement " ourlé " un-temps-pour-elles !

Une vie intérieure détaillée au pinceau.
Est ce que la vie est un art
et ce n'est même pas une interrogation !

C'est moi qui imagine ta vie du dedans.

Puis j'y pense



( " Quiet days in cliché ")

dimanche 23 février 2014

vendredi 17 janvier 2014

Sans ces mots du dimanche...


On ne dit rien !


On peut penser !




Qui veut rêver ?


Se souvenir



Y voir


S'enfuir


Au Revoir Mon Lézard

Je regarde. Descends. C'est tout de même beau.
Même si ce n'est point dit en-dimanche-des-mots.