mardi 22 avril 2014

Derrière ta peau ces points de suspension.

Qu'est ce que je ne vois pas ?
Pourquoi tu ne dis pas ?
Je veux savoir !


















Si près comme
une promiscuité magnétisée.

L'oeil pourfendeur guette
ces" inconnus "
urbains.

Ça circule
ces singuliers
côté gauche,
tenue masculin.
Ça gesticule
toutes à droite,
coloré, écran féminin.

Seule.
Avec d'autres,
toujours une peau et son être.

Derrière un courant azur pollué,
leurs blues à l'affiche, étalés.






































Anonymes multiples,
sans mot dire
délitent les pavés talons usés.
Matière grise sur fond vert
à quoi penses-tu tête baissée
à lorgner ainsi cette poussière ?





Derrière ton image.
Derrière ce nez,
ces yeux sourcillés,
ta joue émaciée,
ces lèvres !
C'est la vastitude
cet énorme champ d'intrigues.







































" Tu es agitée "
ton flux intérieur
est en haute marée.

C'est qui, sait quoi ?
Un être, une chose
une blessure,
c'est l'absence
qui te ride cette paupière ?

Tu fixes
puis te retournes.
Mais encore
c'est quoi le continent qui s'engloutit derrière ton front ?

Qu'est ce qu'il y a séant au séant de cet épiderme ?
Un écran câblé de scénarios
Tes mots
Tes fantasmes
Trop d'émotions et ça traîne,
c'est cela ?



En voici d'autres faciès épinglés au mur-musée.

Des vies étiquetées de plusieurs années.
Des vies-de-jersey étendues,
issues d'un tissus quotidien
souvent rapiécé de courts instants,
rarement " ourlé " un-temps-pour-elles !

Une vie intérieure détaillée au pinceau.
Est ce que la vie est un art
et ce n'est même pas une interrogation !

C'est moi qui imagine ta vie du dedans.

Puis j'y pense



( " Quiet days in cliché ")

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