mercredi 11 septembre 2013

Décidément l'Allure


 M. A. pour évoquer cette déclaration.

Hélas, nous ne ressusciterons pas cette Reine.
Ni Élisabeth Vigée Le Brun qui choisit
ainsi soit-elle, en 1783
" Ce " modèle.

Cependant

L'allure




















D'emblée une verticale centrée.

La base,
puissance du vêtement modelé 18e,
il exalte le corps.
Tutti-frutti de soie, de taffetas
de dentelles, mousseline
et d'encore.

Le centre,
crescendo de la plastique. 
La carnation dévoilée
au plaisir du corsage.
Cou bijouté , goût cristallin.

Une sensibilité vêtue
du triomphe individuel de
la verticale cajoleuse.
Elle s'oriente vitale
de ses mains pulpeuses
vers La Rose.
( Quelle perdure cette éphémère ! )


La finale, 
peau rosée, joues rougies.
Teint de distinction.
Visage volontaire.
Regard récepteur orienté
au ravissement de l'Autre.
Chevelure poudrée, variante simplicité.
Coiffure à sa fantaisie.
Parures-d'antoinette.

Phase optimale,
son vouloir d'âme.
Son visage comme grâce,
redondance de ces pétales
au sens unique du sentimental.

Je ferme l'oeil.
Décidément je retiens l'Allure.












M.A.        Une prédilection d'élégance.

mercredi 14 août 2013

L'eau-Là

Aux riches heures d'une prière océane,
sa voix soprano-brumeuse
lancine de vagues appels.




À sec, je suis partie
à la coulée, en aval.
M'immerger pour
la rejoindre.
Me réfléchir dans
ses deep miroirs.

J'ai suivi les cours
d'eau,
de l'histoire,
de













son dieu,
de son guide,
son ombre.

Azimut vers
les vastes
de L'eau-Là.


























Me suis mouillée
les yeux et l'âme.
Mémoire-à-dos,
j'en ai ramé des gorgées,
le nez pincé.










J'ai caressé
par surprise
ces fjords-de-falaises,
ces forteresses du Royaume.

Mon coeur et
ses dépendances.
Lyrique z'é
ondoyantes ont
moulé les vagues.

Hé toi regarde !
Je suis île flottante...














L'esprit délavé
de sombres idées,
vite lessivées.

Nouvelle conscience à l'eau de roche.
Coquine conscience à l'eau de parfum.














Nul envie de m'assécher.
Je n'ancre à aucun port
Je vais à-vau-l'eau.

Vaillant Solitaire
dégagé des voiles,
le Vent seul, inspire
ces manèges du linéaire.














Aux cétacés j'ai emprunté
le temps de quelques lueurs
l'attirail de plongée.
Nageoires, ailerons.
Allons-Animer-l'Animal !

Me suis archée hors de l'eau.
Je joue à gros bouillons.
J'offre mes puissantes
caudales pour
gicler des allôs-parfaits-aspergés,
façon chic-hydraulique
aux touristes-tour-à-tour'excités.

Ô que j'ai Vu !
Ô que j'ai trinqué !

















Par hasard au clair
de dunes,
j'ai reconnu
Luna Mare, 
en vacances d'été,
édition blu-ray .




Par de variantes dérives
me suis éloignée
du profond Neptune,
de ses artéfacts surnoyés,
ses mammifères folâtrés
puis tant d'hameçons-sans-poisson.














Me suis travestie en
bouchon de liège,
pour zigzaguer
en vitesse sacrilège. Yes !!!!

Enfin batifoler à volonté.
La sensation " encore "
sur la garantie, alors
ce fut un tour de gondole
sur le dos satiné
de L'Eau-Là 
la carriole.





Surprise ! Deux pierres-enlignées,
stationnées pour contrer le proverbe
m'ont capturée comme mousse égarée.









Coincée , il fallait me dégager du tampon.
Remettre cette colonne à la verticale.
J'ai quitté,
le corps larmé,
la tête si trempée,
Elle. La Sirène-du-j'ai-Navigué.

Au premier instant des riches heures,
au moment de l'appel, 
L'Eau-Là n'avait pas
à murmurer une fable.
Cette Lola n'est pas de La Fontaine !

THINK !

Pour ne rien oublier
j'ai emmené ce souvenir de cette " eau-là ". 
À boire. 
Il sera... une autre fois.





















jeudi 11 juillet 2013

Pas là ! Pas là ! Jamais là......

Plus de courrier.
Longue absence.

La présence
est dans l'ailleurs
où cela est supposé
d'être toujours meilleur !
Et moi d'éclater en voix ,
un triple Ah ! de suspension.







































Pourtant il faudra revenir s'asseoir...

mardi 19 mars 2013

Mais ou-et-donc car ni or ?

Mais 



J'étais venu avec elle,
bourlinguer à l'horizontal.
Nous étions seuls.
Je l'ai laissée un instant.

Me suis retourné
pour glisser les yeux
à la surface de l'inexploré.
Revenu pour la retrouver.
J'ai vu des traces,
les siennes,
sur l'écran frigorifié.
Elle a pris son pieds dans le décor.
Elle m'a...
face à l'immobile.
M'a laissé
devant un moi
doublé.
Où es-tu ?
Hé ! Mais ici derrière toi...

Ou 


























Ouf !
On a déjà écrit:
" Attendez que je me rappelle "
C'est cela.
Cela dépend de l'endroit.
Ou bien lorsque
mon corps
est ailleurs,
ou bien ici et là,
auprès d'inconnues.

J'y repense !

Était-ce au moment même ,
pendant que la perspective
s'est fait éclatée
par une Grenade ?
Ou qu'une vision syncopée
de l'esprit
n'a retenue que
ces-deux-celles ?

Ou telle l'imagerie de l'esprit
qui se fricote une histoire
recapée au vino tinto ?
Va boire
Va voir.
Va savoir.


ET


























Je me suis retrouvé,
tête avant.
Au bord de cet abîme
hum ! menaçant.
Contraste de matières,
et
invitation à la torture.
Je vois, je vois que
l'histoire antérieure
est aujourd'hui
à mes pieds, à mes yeux.
Parfois cela se concrétise.

Ces trois ouvertures
ont trop accueilli.

Quelle générosité !

Maintenant,
personne n'y est invité
personne n'y est attendu.
Regarde bien
regarde et vois loin.
Puis imagine à loisir
ce que tant de vu
ont pu voir ?
Y también de la guerra si quieres.

Donc



















Tu es venu me rencontrer.
Tu préfères la distance
de l'hydrangée.
Est-ce ainsi
que tu m'imaginais ?
Je ne bouge pas,
j'observe.
Ce que je vois
me ressemble !
Je te parle et tu me répètes.
Cela signifie donc
que c'est ainsi que nous sommes ?
Vois-tu ce que j'ai à te dire ?

CAR



















Tout est possible
dans ce silence
au fond de cette tasse.
J'avais déjà bu tes paroles.
Je me suis servis de nouveau.
On se casse tellement les yeux
avec du déjà vu.
Cette fois j'ai avalé 7 gorgées
car je ne sais pas encore
si je pourrai tout absorber.
Cependant ce que
tu me laisses voir,
me fait croire de plus en plus
qu'on voit ce que l'on
désire vouloir voir.

NI



























Ni l'un ni l'autre se souvient
de ce mystérieux invité.
Il est venu, s'est installé.
Était-ce onirique ?
Je te laisse le soin
d'imaginer la scène,
la tienne.
Certainement pas la dernière,
ni celle qui restera.
Ni l'un, ni l'autre ne verrons
ce que ton oeil aura décidé de cette illusion
puis tu peux t'asseoir avec lui,
tu verras certes autrement.

OR














Ora è il tuo turno, avete a che fare con ciò che rivela !

Mais ou-et-donc car ni or ?
À quelque part chez or-ni-car.

vendredi 25 janvier 2013

Derrière soi parfois

Autant devant.
Combien avant.
Tant de vie
de contraires,
d'aspérités.

Est-ce pour un futur, de tout 
vouloir laisser derrière soi ?

Pourquoi tourner de concert
avec cette
Sphère jamais essoufflée.

La Terre

Domaine rotatif
d'abîmes,
même nombre d'abîmés.

La Terre

Des jardins sublimes,
aux jardins scellés par
trousseaux de
méchanceté.

Idée !

S'oblitérer, se délivrer, partir.






Allez, on se volatilise.
Loin, plus haut, perché.
Jouons l'oiseau.
Déjouons le magnétisé
du boulet au sol " obligé ".
Plongeons dans  
la durée allongée
d'un temps évanoui,
nommé rêve syncopé.

Mais, pendant ce temps
du ce pendant.
À distance de la stellaire,
dans des infinis 
tops imaginaires,
l'ouïe jamais endormie
joue bis
ce sonnet nenni muet que:

La Terre

Cet univers circulaire
sera toujours
failles, que failles.
















Dat is geen probleem !
Qu'à cela ne tienne !

Anticipo
僅 seul
Un -derrière soi- imagine...

seule
Une -devant'elle-prévoit...













SkyPartez avec l'option
-vue derrière soi-

Tempus fugit

Tout le poids lourd passé
deviendra souffle léger
autour du quai des brumes.

Derrière soi
Un verbe Être
et ses liaisons.
in fine.